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Samo

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30 juillet 2007

Et à la fin ya quoi, hein?

"Au commencement n'était pas le Verbe. Au commencement était l'émotion."
(Louis Ferdinand Céline)

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(Ken Rosenthal)

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17 juillet 2007

Passer entre les gouttes

«[Dieu] a ses moments de distraction, comme tout le monde : parfois, il oublie un homme, et ça fait une vie heureuse. »
(Romain Gary - La danse de Gengis Cohn)

14 juillet 2007

J'ai parfois l'impression d'être un putain de mouton, pas vous?

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(Eric Slayton - Sheep)

11 juillet 2007

Sometimes life is too small for dads...

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(Abranowicz - Greece Ter)

7 juillet 2007

Soif d'absolu

"Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais.On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Partout où vous allez, vous portez en vous le poison des comparaisons et vous passez votre temps à attendre ce que vous avez déjà reçu.
Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants."

(Romain Gary - La promesse de l'aube)

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3 juillet 2007

Notes ailées

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(Brian Kosoff)

2 juillet 2007

Dream of a bee

1 juillet 2007

Cacher les merdes sous le tapis

mouton_sauvage"Je ne pensais à rien. J'entendais seulement un bruit comme si des centaines de nains balayaient l'intérieur de ma tête. Le temps avait beau passer, ils ne lâchaient pas leur balai. Aucun d'eux n'avaient cependant l'idée de se servir d'une pelle." (Haruki Murakami - La course du mouton sauvage)
29 juin 2007

Réponse à tous les connards

Blaise_Cendrars"Pour être désespéré, il faut avoir vécu et aimer encore le monde."
(Blaise Cendrars)

22 juin 2007

Anesthésie générale

Je tourne en rond depuis plus de deux semaines, comme le faisait Donald – mon poisson rouge défunt. Paraît que Donald avait environ de 3 secondes de mémoire, comme tous les gars de son espèce. Un, deux, trois, et hop tout recommence. Table rase. Et à la réflexion, c’est vrai qu’il avait toujours l’air de tomber des nues ce con de poisson. Il en restait même bouche bée.

Mais moi, j'en ai beaucoup plus de la mémoire. Beaucoup trop même. Mon bocal me semble minuscule, maintes fois visité, archi connu... Une impression de déjà vu persistante et lancinante. Je suis Bill Murray dans un jour sans fin, condamné à revivre indéfiniment la même journée. Encore et encore.

En ce moment, où que j'aille, je marche dans mon propre passé.

La nuit dernière je me suis réveillé le bras droit paralysé. Je l’avais coincé durant mon sommeil, avais empêché le sang d’y circuler. Il avait disparu, je ne le sentais plus. Il était endormi. Je le pinçais mais ressentais que dalle. Il n’était qu’un poids supplémentaire. Quelques minutes de massage intensif ont été nécessaires pour le réanimer, pour qu’il ré-intègre mon moi… La vie l’avait momentanément quitté.

J’ai l’impression d’être comme mon bras la nuit dernière, sauf que je n’ai pas encore été réanimé. Je ne ressens rien ou pas grand chose. Mes émotions ne suivent plus. Cette semaine, j'ai dû arrêter la lecture d'un recueil de nouvelles de Raymond Carver. Je passais complètement à côté, incapable de me laisser transpercer. Les mots glissaient. J’aurais pu lire l’annuaire, c’eût été pareil. Même mater les petits culs de l’été, en terrasse avec mon pote Bastien, ne me distrait plus. Je les regarde passer comme un espoir déçu, avec l’envie de la tristesse.

Crise d'idéalisme. Je ne crois plus...
La réalité me plaque au sol, le souffle court, le nez dans la merde. J’ai besoin d’air.

J’ai toujours espéré que l’on me tende une main fraternelle. J’attends, la main ouverte... Qu’est-il advenue de l’amitié ? Existe-t-elle ailleurs que dans les cours de récréation, quand il suffisait de partager le même bac à sable pour se faire instantanément et tout naturellement un ami pour la vie ? En grandissant, tout se complique. La notion d’amitié perd de sa substance première et radicale. Il n’en reste qu’une coquille vide et un mot au sens galvaudé. En grandissant, l’homme devient manchot. L’Homme, le vrai, celui avec deux mains tendues, est aussi rare qu’un mouton à cinq pattes... Une véritable erreur de la nature.
J’aimerai avoir un ou une meilleure amie comme quand j’avais 8 ans. De cette amitié sans concession, sans effort ou faux-semblants. En ce moment, je n’y crois plus…

Trois secondes de mémoire à suffit à Donald pour avoir envie d’aller voir ailleurs. En rentrant de l’école, j’ai trouvé Donald immobile sur le plancher. L'instinct de survie. J’avais sept ans, j’ai pleuré. Il n’avait pas l’air surpris.

19 juin 2007

Cheers mate

Augusten_Burroughs___D_boire"Quand on boit, le temps est d'une nature très différente, il devient fuyant, alors que quand on est sobre, il est comme les poils de chat: une vraie plaie pour en venir à bout."
(Augusten Burroughs - Déboire)

18 juin 2007

Femme, mon amour #7

Miguel_Pappan

(Miguel Pappan)

Et alors quoi? J'aime pas LES femmes comme un vulgaire pervers...
Non, je vénère LA femme comme un croyant.

16 juin 2007

Aucun recours...

"La véritable tragédie de Faust, ce n'est pas qu'il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie c'est qu'il n'y a pas de diable pour vous acheter votre âme."
(Romain Gary - La promesse de l'aube)

15 juin 2007

Désespérer... enfin

"Le plus grand effort de ma vie a toujours été de parvenir à désespérer complètement. Il n'y a rien à faire. Il y a toujours en moi quelque chose qui continue à sourire."
(Romain Gary - La promesse de l'aube)

14 juin 2007

Parce qu'il m'aide

romain_gary

(Romain Gary)

13 juin 2007

Je t'oublirais grâce à mes chansons


(Teki Latex & Lio)>/i>
11 juin 2007

Parce que ca défouraille


(Birdy Nam Nam, DJ Pone)

11 juin 2007

Isolation is the gift

(Factotum)
If you're going to try, go all the way. Otherwise don't even start. This could mean losing girlfriends, wives, relatives, jobs, and maybe your mind. It could mean not eating for three or four days. It could mean freezing on a park bench. It could mean jail. It could mean derision. It could mean mockery, isolation. Isolation is the gift. All the others are a test of your endurance. Of how much you really want to do it. And you'll do it, despite rejection in the worst odds. And it will be better than anything else you can imagine. If you're going to try, go all the way. There is no other feeling like that. You will be alone with the gods. And the nights will flame with fire. You will ride life straight to perfect laughter. It's the only good fight there is.

9 juin 2007

Putain d'ombre

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(Lee Friendlander, Auto-portrait)

9 juin 2007

Bacon

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(Bacon, auto-portrait)

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